........ rien n'est plus opposé à la faculté de se laisser émouvoir, que l'esprit critique !. Les jeunes poétes avec la fraîcheur de leurs impressions préfèrent à un réalisme qui accuse sans aucune sympathie les pauvretés et les misères de la vie humaine, un art plus cordial et une sagesse moins étriquée. Sans doute, le besoin de rire à leur âge dépasse souvent la mesure, mais ce n'est peut-être qu'une inclinaison à blâmer le ridicule et la mesquinerie qui leur déplaisent tant. Par-là, ce manifeste l'élan poétique est une ivresse pour l'idéal qui se refuse à l'acceptation sereine de la platitude. Ce qui domine dans leur âme, c'est l' intuition profonde et sensible d'un monde supérieur. À ce titre, ils manquent de pitié, néanmoins, les poètes peuvent corriger cette apreté idéaliste. Et le fruit le plus exquis, des humanités n'est-il pas une délicate bonté, un peu aveugle sur les travers inévitables, orientée vers le pardon et la tendresse. Cette culture veux adoucir toute amertume et corriger toute attitude rechignée, il faut créer la fraîcheur de l'âme que l'on respire sur les hautes cîmes!.
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